N. Sarkozy & M. Leroy |
Maurice Leroy, ancien communiste et ministre de Nicolas
Sarkozy, au parcours centriste sinueux, membre de l’UDI mais très proche de LR
et de son président, a estimé lors d’une interview pour le quotidien l’Opinion
qu’il serait «irresponsable» de la part de la formation centriste de ne pas
participer à la primaire de LR qui est devenue officiellement, depuis l’annonce
de sa candidature par Jean Arthuis (Alliance centriste, composante de l’UDI),
la primaire de la Droite et du Centre.
Adversaire de Jean-Christophe Lagarde, après avoir été à ses
côtés, Leroy veut non seulement une participation de son parti et un programme
commun dès maintenant mais «plusieurs candidats».
Cette volonté est assez étrange lorsque l’on sait que
Jean-Christophe Lagarde n’a pas dépassé les 1% d’intentions de vote dans les
sondages où il apparaissait pour ces primaires et qu’Hervé Morin ne dépassait
pas les 2% d’intentions de vote dans les sondages pour la présidentielle de
2012.
Sans évidemment affirmer que plusieurs candidats se
partageraient les 1 à 2% d’intentions de vote et se ridiculiseraient, on peut
se demander pour quelles raisons Maurice Leroy tient-il à une pluralité de
candidatures.
Peut-être pour noyer celle éventuelle de son président, Lagarde,
ou pour démonter la faiblesse de l’UDI et l’handicaper dans ses négociations
avec LR pour les postes au gouvernement en cas de victoire à la présidentielle
et les candidatures pour les législatives.
Cette interrogation serait étonnante pour n’importe quel autre
parti.
Elle est légitime pour l’UDI tellement les oppositions
internes sont fortes et que certains sont capables de jouer son implosion pour
ses ambitions personnelles ou, pire, pour satisfaire ses inimitiés
personnelles.
On l’a vu pour Hervé Morin, François Sauvadet et Jean
Arthuis.
Alexandre Vatimbella
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