Alors que et parce que Donald Trump et Ted Cruz, du côté
républicain, et Bernie Sanders, du côté démocrate, continuent à faire le buzz
dans les primaires américaines, l’ancien maire de New York et centriste,
Michael Bloomberg a confirmé pour la première fois à la presse son intérêt pour
se lancer dans la course à la présidentielle en tant que candidat «independent»
(affilié à aucun parti).
Dans une interview au Financial Times, il a affirmé qu’il
étudiait toutes les options en vue d’une éventuelle candidature.
En outre, il s’est dit choqué par l’inanité des débats
politiques à l’occasion des primaires des deux grands partis (républicain et
démocrate) en estimant que le peuple américain méritait beaucoup mieux.
Propriétaire du groupe d’information financière éponyme,
Bloomberg pourrait consacrer un milliard de dollars à sa candidature sur sa
propre fortune estimée à 39 milliards de dollars.
Sa candidature pourrait devenir officielle début mars même s’il
a expliqué qu’il était encore à écouter ce que les candidats avaient à dire et les
souhaits des électeurs.
Car il a plus ou moins conditionné d’entrer dans la course
si les républicains semblaient choisir un extrémiste comme Cruz ou un populiste
démagogue comme Trump et si les démocrates se tournaient de plus en plus vers
le socialiste Sanders.
Néanmoins, si sa décision intervient début mars, il est peu
probable que l’on sache déjà qui seront les candidats républicain et démocrate
en novembre prochain, ni même que l’on connaisse réellement la tendance dans
chaque parti.
Selon les enquêtes, Michael Bloomberg qui a été un
démocrate, puis un républicain et enfin un «independent» devrait prendre plus
de voix à un candidat démocrate qu’à un candidat républicain.
Et, en tant que centriste proche politiquement du
positionnement d’Hillary Clinton et de Barack Obama, il est en effet plus
proche de l’aile droite du Parti démocrate que du Parti républicain.
C’est sans doute pourquoi l’ensemble des candidats
républicains espèrent qu’il va se présenter ce qui augmenteraient les chances
de celui qui sera choisi par la Convention du parti en juillet prochain à
Cleveland (Ohio) de gagner la présidentielle.
Alexandre Vatimbella avec l’équipe du CREC
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