Lors de l’émission Grande rendez-vous d’Europe 1, iTélé et
Le Monde, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, a déclaré qu’il voulait
que son parti ait un candidat à l’élection présidentielle de 2017.
Mais, il a ajouté, précision importante, que celui-ci
pourrait être soit présent à la présidentielle directement, soit candidat à la
primaire de LR.
Quand on lui a demandé ce qu’il préférait, il a, à nouveau,
refusé de répondre en expliquant que ce serait aux militants de se prononcer le
20 mars prochain.
Une attitude pour le moins étonnante de la part du président
d’un parti politique que de ne pas donner son opinion sur une question aussi
importante.
Il a également affirmé que ce ne serait pas les choix de
quelques leaders des composantes de l’UDI qui décideraient de la position de l’UDI
mais de celui de tous ceux qui viendront voter au congrès sur la
présidentielle, taclant ainsi Hervé Morin (Nouveau centre) qui s’est déjà
prononcé pour le ralliement à LR dès le premier tour mais aussi Laurent Hénart
(Parti radical) qui veut un candidat indépendant.
En outre, il a estimé que François Bayrou ne pouvait être le
candidat centriste à la présidentielle en prétendant qu’il s’était exclu
lui-même de cette possibilité, sans expliquer ce que cette assertion
signifiait.
Enfin, il veut définir un projet politique qui permette de
reconstruire le système économique et social de la France.
Un projet qui permette, en 2017, un «changement utile» qui
ne soit plus basé sur les vieilles recettes qui n’ont pas fonctionné, selon lui.
Revenant sur les critiques selon lesquelles l’UDI auraient
été trop bien servies lors des régionales par Nicolas Sarkozy et que les
candidats centristes à la présidence des régions avaient échoué (sauf Hervé
Morin), il a affirmé que nombre de régions n’auraient pu être gagnées sans l’apport
de l’UDI à LR.
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