Jean-Christophe Lagarde & Hervé Morin |
Dans deux interviews séparées, Jean-Christophe Lagarde (au
Figaro) et Hervé Morin (à l’Opinion) sont revenus sur la présidentielle et une
candidature de l’UDI ainsi que sur la construction d’une majorité d’alternance
en 2017 avec Les républicains.
Le clivage existe toujours entre le président de l’UDI et
celui du Nouveau centre (composante de l’UDI) sur la présence d’un candidat du
parti centriste en 2017.
Hervé Morin a redit qu’il n’existait pas de candidat UDI
capable de l’emporter et qu’il soutiendrait un des candidats à la primaire de
LR.
De son côté, Jean-Christophe Lagarde a rappelé que ce sera aux
militants de décider le 20 mars les modalités de la présence de l’UDI à la
présidentielle (candidat indépendant; participation à la primaire avec ou non
un candidat; ni candidat, ni participation à la primaire de LR).
Pour sa part, il souhaite que l’UDI soit présente d’une
manière ou d’une autre à la présidentielle, soit avec un candidat indépendant,
soit avec un candidat à la primaire.
Et il a rappelé que la primaire de LR était pour l’instant
la primaire de la Droite et non celle de la Droite et du Centre comme l’ont
baptisée un peu vite les leaders de LR de même que les médias.
En revanche, les deux hommes ont expliqué qu’ils voulaient bâtir
avec LR la majorité de demain, celle qui devrait gouverner en 2017 si la Droite
et le Centre unis l’emportent à la présidentielle et aux législatives.
Jean-Christophe Lagarde se pose d’abord la question: «quelles
sont les bonnes façons d’organiser l’alternance politique».
Il ainsi veut que cette majorité puisse conduire un «changement
efficace» et que l’important n’est pas qui va conduire cette nouvelle majorité
mais «comment on la construit» et qu’elle soit équilibrée.
De ce point de vue, il demande un «pacte de gouvernance»
ainsi que quelques principes dont celui de l’exclusion de tout accord avec l’extrême-droite.
Pour Hervé Morin, il faut bâtir «la majorité de demain»
«Notre problématique, poursuit-il, est de construire une
majorité sur laquelle on puisse peser», rappelant qu’entre 2007 et 2012 les
centristes n’avaient pas pu faire passer leurs idées dans les gouvernements de
Nicolas Sarkozy.
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