Vassilis Levendis (Enosi kentroon) |
Alors que les élections
législatives grecques du 20 septembre ont permis au parti d’extrême-gauche
Syriza de revenir au pouvoir mais sans la majorité absolue (d’où une alliance
renouvelée avec le petit parti de la droite radicale des Grecs indépendants!) et
à Alexis Tsipras de retrouver son poste de Premier ministre, les centristes ont
gagné, de leur côté, plusieurs sièges même s’ils ne représentent même pas 10%
des députés (et moins de 10% des voix).
Mais, dans la nouvelle chambre
des députés, la vouli, ils sont désormais répartis dans deux formations, To
potami (La rivière) et Enosi kentroon (l’Union centriste).
Ce dernier parti, fondé en 1992
par Vassilis Levendis, se veut l’héritier de la tradition centriste grecque
représentée par Kómma Philelefthéron, (littéralement «Parti des libéraux»
traduit par «Parti libéral») fondé en 1910 par Elefthérios Venizélos, le
fondateur de la «Grèce moderne» et où l’on retrouvait des leaders comme Georges
Papandréou ou Alexandros Papatanasiou, devenu en 1961 l’Union du centre.
L’Union centriste a ainsi obtenu
3,43% des suffrages (contre 1,79% en janvier) et neuf députés (contre aucun
dans l’ancienne vouli).
De son côté, La rivière, fondée
en 2014 par Stavros Theodorakis, avec 4,09% des suffrages, n’a pu rééditer son
score de janvier dernier (6,05%) et avec onze députés en a perdu six par
rapport à l’ancienne vouli.
Reste qu’en additionnant les deux
partis centristes, on trouve désormais 20 députés centristes (sur 300) contre
17 auparavant.