«Réformiste», «central» et même «centriste»,
tel est le positionnement du parti écologique que Jean-Vincent Placé, ancien
sénateur d’Europe écologie-les verts (mais toujours président du groupe
écologique au Sénat) depuis sa démission de la formation la semaine dernière,
veut créer avec d’autres écologistes comme François de Rugy qui vient, lui
aussi, de quitter EELV.
C’est ce qu’il a déclaré sur la
radio RTL.
Il veut que ce parti prenne en
compte les problèmes de tous les Français, d’où ce positionnement centriste.
Plus profondément, Jean-Vincent
Placé estime que les écologistes doivent être partout car «l’écologie est au cœur
de tout», dans tous les partis politiques traditionnels et qu’ils pèsent sur
leurs politiques.
Comme ce n’est pas encore le cas
véritablement, il veut créer un nouveau mouvement «écologique réformateur» en
espérant être présent aux prochaines régionales.
Cette idée d’un parti écologique
centriste rejoint la volonté de Jean-Louis Borloo quand il a créé l’UDI mais
cette dernière ne revendique pas un quelconque statut écologique même si elle
affirme se préoccuper particulièrement de ces questions.
Enfin, Placé déclare toujours
être un soutien de l’actuel gouvernement de Manuel Valls et du président de la
république, François Hollande.
A noter que ce positionnement au centre et en soutien de la
majorité actuelle est aussi celui de Jean-Luc Bennahmias qu'il a côtoyé chez
les verts et qui a fondé en 2014, après son départ du Mouvement démocrate et le
virage à droite de François Bayrou, le Front démocrate qui se veut, à la fois,
écologiste et de centre-gauche.