Reçus à l’Elysée comme tous les
leaders politiques après les attentats de Paris, Jean-Christophe Lagarde, le
président de l’UDI, et François Bayrou, le président du Mouvement démocrate,
ont plaidé pour la création d’’une garde nationale afin de protéger les lieux
sensibles et d’aider les militaires dans leur tâche de sécurisation du
territoire national afin que ces derniers puissent se focaliser sur le combat
contre Daech et les terroristes.
Jean-Christophe Lagarde a ainsi déclaré «nous n'avons pas
les moyens de surveiller et de sécuriser l'ensemble du territoire national, des
lieux de transports, des lieux publics, nous lui (ndlr: François Hollande)
avons suggéré que, comme cela s'est déjà fait dans notre histoire et dans
d'autres pays, qu'on puisse créer une garde nationale qui permette aux citoyens
de venir relayer les forces de l'ordre, équipée, entraînée, formée, encadrée».
François Bayrou, de son côté, a expliqué avoir «proposé au président de la République
qu'on puisse réfléchir à ce que les Etats-Unis appellent garde nationale, c'est
a dire une réserve militaire notamment à base de réservistes (...) qui
pourraient être utilisés pour garder des monuments (...), déchargeant ainsi les
forces armées».
Cette idée de garde
nationale a été accueillie favorablement par des spécialistes militaires et du
renseignement qui estiment que la création d’une telle force pourrait effectivement
aider les militaires dans leur mission de protection de la population.
Jean-Christophe Lagarde a également indiqué avoir demandé au
président de la république d’«adopter
notre droit» à la situation actuelle, c’est-à-dire à une guerre contre Daech et
le terrorisme.
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Les pages de notre histoire ne se sont pas écrites par un peuple qui est resté passivement à attendre les évènements. Cette idée de garde nationale est excellente, si elle s'appuie sur des volontaires sélectionnés.
RépondreSupprimerJ'ai été gendarme auxiliaire (du temps où il y avait encore un service militaire). Nous ne remplacions pas les gendarmes de carrière, mais nous les assistions, après une formation assez courte.
De plus, si les terroristes se disent que l'on ne peut pas surveiller partout, voilà une excellente réponse à leur opposer.
Nous ne pouvons pas, nous ne voulons pas rester à rien faire.
Pour info, il est 16h05, une Marseillaise vient de retentir pas loin de mon bureau de Rouen.
S'il faut des volontaires, j'en suis un.