Pedro Passos Coelho |
La coalition de centre-droit et
de droite «Portugal en avant» au pouvoir au Portugal a remporté les élections
législatives dimanche dernier devant le Parti socialiste (36,83% des suffrages
contre 32,38%) mais a perdu, dans le même temps, la majorité au parlement (104
sièges sur 228 contre 132 auparavant) qui appartient, désormais, à la gauche.
Mais cette dernière est trop
divisée (avec les sociaux-démocrates du PS, l’extrême-gauche du Bloc de gauche
proche de Podemos et de Syriza ainsi que les communistes de la CDU) pour
envisager de former une nouvelle majorité et de gouverner ensemble.
Du coup, la coalition au pouvoir jusqu’à
présent et dirigée par le premier ministre du PSD (Parti social-démocrate de
centre-droit), Pedro Passos Coelho devrait être reconduite avec une sorte de
soutien par l’abstention du PS… jusqu’en juin 2016.
En effet, en janvier prochain, un
scrutin présidentiel aura lieu et le nouveau président pourra dissoudre la
chambre des députés que six mois après son élection afin de provoquer de
nouvelles législatives pour donner une majorité stable au pays.
Car, selon la constitution portugaise,
un président de la république ne peut dissoudre une assemblée six mois avant la
fin de son mandat et six mois après son élection.
Reste que le nouveau gouvernement
devrait avoir moins de latitude pour réformer le pays suite à la quasi-faillite
du pays il y a quelques années même s’il ne devrait pas être en danger grâce à l’impossible
alliance à gauche et au fait que le PSD et le PS partagent un pro-européanisme
commun.
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