Patrick Mignola & Laurent Wauquiez |
Selon Marc Fesneau, secrétaire
général du Mouvement démocrate, il n’aurait appris l’accord entre Patrick
Mignola, maire de La Ravoire en Savoie et un protégé de François Bayrou qui ne
tarissait pas d’éloges sur lui encore récemment, et Laurent Wauquiez pour les
régionales en Auvergne-Rhône-Alpes que par la presse.
Soit Fesneau est un amateur qui
doit être rappelé à l’ordre pour être incapable de suivre des négociations de
ce type qui sont évidemment de sa responsabilité, soit il s’agit d’un
rétropédalage sur un accord qui a provoqué la fronde des militants du parti avec
une possible liste dissidente à la clé.
Rappelons que Laurent Wauquiez,
numéro 3 de LR (Les républicains), avait été qualifié par les leaders de l’UDI
et du MoDem, d’homme proche de l’extrême-droite et ne partageant pas les
valeurs du Centre.
Cela n’avait pas empêché
Jean-Christophe Lagarde d’avaliser une liste commune de son parti avec ledit
Wauquiez, ni Patick Mignola, adoubé par Bayrou, de faire de même quelques jours
plus tard.
Un Bayrou qui avait déjà amorcé
un changement de ligne en s’étonnant de cet accord après coup et en désavouant
son protégé alors même qu’il avait reconnu que des contacts avaient été noués
entre Mignola et Wauquiez et qu’il ne les avait pas empêchés malgré le fait qu’il
ait maintes fois critiqué durement le dernier nommé.
Pourtant, quelques semaines plus
tôt, il dressait un portrait très avenant de ce même Mignola, estimant dans
Paris Match qu’il avait lui-même encouragé ce patron d’une entreprise de
carrelage à se lancer dans la course parlant «d’une initiative intéressante
pour lui et pour l’avenir de la région» et ajoutant «Patrick est jeune,
fédérateur, crédible. Il ne parle pas seulement de créer des emplois, il en a
lui-même créé des centaines».
Il avait même posté un tweet le
30 juin dernier en déclarant «Patrick Mignola présente un projet et une équipe.
Pour une fois que l'on a quelqu'un de bien en politique je propose qu'on le
soutienne».
Et Mignola de répondre le 1er
juillet: «C'est vraiment cool quand quelqu'un de bien vous considère comme
quelqu'un de bien, merci à Bayrou».
Bon très bien Monsieur, les marxistes sont des débiles, la gauche radicale, des illuminés, les communistes, des clones de Staline, haro sur Syriza, sur Podemos, sur Die Linke, sur Jérémy Corbyn (marxiste britannique, pouah…). Mais, alléluiah, la droite a déjà sauvé le parti socialiste de ses vieux démons !
RépondreSupprimerD’où la question : pourquoi les électeurs sont-ils si méchants avec les « centristes » ? Ou plutôt : pourquoi l’abstention est- elle si importante alors que les centristes- d’après M. Vatimbella- ont la solution : le social-libéralisme, voire la social-démocratie ?
Peut-être, Monsieur, parce que, vos anathèmes, dénigrements, stigmatisations, ne permettent pas à la masse de personnes soumises aux inégalités bien réelles, aux confrontations quotidiennes, aux soucis pour le devenir de leurs mômes, d’y reconnaître leur propre vécu ! Vous niez allègrement ce qu’eux voient tous les jours !!
Il n’est pas très difficile au gens de constater que les intérêts vitaux des uns sont en opposition avec les intérêts de quelques-uns qui parfois décident sans la moindre humanité (d’où l’impact sur l’opinion de la voracité financière de certains !).
Les banques, quoique nécessaires, sont parfois en délicatesse avec la vertu ! Il est clair tout de même qu’elles ont abusé des paradis fiscaux, du secret bancaire, de la déréglementation des flux de capitaux, et avec l’aide du FMI dans les économies émergentes ! Et pourquoi ne devrait-on pas avoir un jugement sur les profits des banques : c’est leur boulot de faire prospérer l’argent, et ils le font, y compris le leur (un peu trop avec leur fonds propres, juste avant la crise de 2008), etc,etc..
Vous diabolisez des politiques, philosophes, intellectuels qui – je vous l’accorde – relèvent parfois du romantisme révolutionnaire. Mais il serait temps d’abandonner cette vieille arrogance anti-peuple, anti- marxiste, anti-communiste, anti-gauche, fondamentalement anti-sociale : elle marque depuis plus d’un siècle le discours de l’idéologie capitaliste (mais vous préféreriez peut-être l’adjectif « libérale »…). La réflexion que vous prônez s’appuie sur des schémas, des présupposés, des arguments de propagande hérités de la guerre froide !
Le Centrisme que je défends, ce n’est pas vraiment pas le même que le vôtre, qui me semble tellement étranger à l’esprit d’ouverture, entre autre. Vous voulez un consensus par élimination de ceux qui vous gênent, pour obtenir la Gauche de vos rêves. Je croyais que centrisme devait faire beaucoup mieux que rimer avec humanisme !