Dans son communiqué, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI
adopte une position dure.
Il estime qu’après le référendum de dimanche, «la présence
de la Grèce dans la zone euro n’est, à terme, plus praticable. Comme je l’ai
suggéré il y a déjà plusieurs mois, il faut procéder à une sortie organisée de
la Grèce de la zone euro. Ce vote grec engage les grecs et leur gouvernement,
il ne saurait engager les Français ni leur gouvernement, pas plus que les 18
pays membres de la zone euro. Ce référendum ne peut pas valoir injonction pour
les peuples européens de continuer à payer pour l’Etat grec qui se refuse
obstinément à procéder aux reformes qui seules peuvent assurer sa stabilité».
De son côté, François Bayrou explique
que «par ce ‘non’, nous sommes entrés dans la zone des tempêtes».
Il rappelle, par ailleurs que la Grèce dépend «pour sa vie
de tous les jours, de ceux auprès de qui elle emprunte pour payer les salaires
ou les retraites».
«La question majeure pour l’économie d’un pays, poursuit-il,
c’est de savoir si la confiance règne. Or la Grèce a fait un pas de plus vers
une période de grave et durable incertitude. Une telle déstabilisation ne
présage rien de bon et débouche, contrairement aux promesses, sur une sortie
plus ou moins brutale de ce pays de la zone euro».
Contrairement à Jean-Christophe Lagarde, il souhaite que «de
nouvelles négociations permettent des accords plus ou moins solides», même s’il
ajoute «on peut l’espérer, hélas!, sans trop croire qu’on puisse encore trouver,
après tant de gâchis, une issue constructive».
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