Les leaders centristes se sont
félicités de la très large victoire de l’alliance UMP-UDI+MoDem aux élections
départementales mais pour mieux la minimiser et la relativiser.
Ainsi, François Bayrou, président
du Mouvement démocrate, a estimé qu’il s’agissait d’un «vote de sanction» du
gouvernement sans être un «vote d’adhésion» à la coalition électorale Droite-Centre
pour ne pas à avoir à en donner le mérite à Nicolas Sarkozy et à en faire le
candidat incontournable de l’UMP en 2017.
De son côté, Jean-Christophe
Lagarde a estimé que cette victoire était évidemment celle de la stratégie
d’alliance mais que celle-ci était «en construction», était loin d’être
monolithique et devait aboutir à une meilleure équité dans le partage du
pouvoir.
Le président de l’UDI veut ainsi
garder une certaine autonomie en espérant toujours pouvoir présenter un
candidat au premier tour des prochaines élections présidentielles.
Il faut dire que cette victoire gêne
la stratégie et les ambitions à moyen terme de Bayrou et de Lagarde.
Reste que, grâce à leur union
avec la Droite, les partis centristes auront un nombre d’élus départementaux
bien supérieurs à celui qu’il était jusqu’à présent.
De quoi alimenter les débats
entre centristes, loin de partager le même point de vue sur le type d’alliance
avec l’UMP…
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