Comme on pouvait s’y attendre la
motion présentée afin d’unifier et de centraliser l’UDI, un vœu (pieux?) de
Jean-Louis Borloo repris par la petite formation de l’Alliance centriste,
membre de la formation de centre-droit, qui a tout à y gagner, a pas été écartée
lors du Conseil national du parti, samedi 14 juin.
Seule une déclaration pour le
moins paradoxale, souhaitant «une
gouvernance unique et intégrée (qui) doit reconnaître nos différents courants
de pensée et pouvoir attirer tous ceux qui partagent nos valeurs centristes» a
été adoptée.
L’UDI demeure donc multiple et
ses leaders sont tous montés au créneau à l’occasion de cette réunion pour
rappeler l’indépendance du parti vis-à-vis de l’UMP.
Pour eux, pas question d’un
nouveau parti unissant la Droite et le Centre et qui engloberait ce qui reste
actuellement de la galaxie centriste.
Mais, de même, si une fusion à
terme avec le Mouvement démocrate est officiellement souhaitée, elle est
officieusement redoutée car personne ne veut faire, pour l’instant, entrer le
loup Bayrou dans la bergerie UDI!
Quant au prochain président de l’UDI,
après avoir fait de l’ancien, Jean-Louis Borloo, le «président fondateur», il
sera élu officiellement le 15 novembre prochain lors d’un congrès du parti et
après un vote des militants au cours du mois d’octobre.
Les candidatures doivent être
déposées avant le 31 juillet. Seul Jean-Christophe Fromantin, le député-maire
de Neuilly-sur-Seine, s’est actuellement déclaré.
A noter que l’UDI a tenu à
préciser que seuls les «vrais» adhérents pourraient voter et que des huissiers
seraient chargés de vérifier le fichier électoral.
En outre, un code de bonne conduite a été adopté. Il
stipule, entre autres, que les candidats soient «respectueux entre eux».
Au vu des inimitiés entre les leaders de l’UDI, il se peut
que cela soit également un vœu pieux…