La farce politique continue.
Les partis de droite et de gauche font n’importe quoi et
sont sanctionnés par les électeurs.
Une partie de ceux-ci, sans aucun discernement, se retournent vers les extrêmes et votent pour n’importe qui.
Et les «responsables» (sic!) politiques de droite et de
gauche se demandent si leur salut ne passerait pas par des fantômes: les
centristes…
Car ceux-ci sont soi-disant une anomalie puisque comme le
répètent à longueur de journée les gens de gauche et de droite ainsi que les
politologues qui leur sont affiliés, le Centre n’existe pas.
Aujourd’hui, c’est au tour de l’UMP de tenter de récupérer
les centristes pour éviter le naufrage, voire les entraîner avec eux aux
tréfonds des profondeurs de leur échec (puisque la raison de la création de l’UMP
était de faire barrage au Front national).
Ainsi, pour faire croire que la droite était en tête des
élections européennes, Jean-François Copé, qui figurera bientôt dans les livres
d’histoires pour avoir détruit l’UMP, a additionné sans vergogne le score de
son parti avec celui de l’Alternative au motif mensonger que les centristes
étaient alliés avec la droite aux européennes de 2009.
Si l’on suivait l’argumentation du maire de Meaux, il faudrait
néanmoins retrancher 8,46 % (score du Mouvement démocrate aux européennes de
2009, et oui, il y a avait des centristes présents!) au score de l’Alternative
en 2014 qui a été de 9,93%.
Dès lors, on obtiendrait l’apport de l’UDI (dont les
différentes composantes se sont bien présentées avec l’UMP en 2009) qui se
monterait à… 1,57% des suffrages exprimés.
En l’ajoutant au score de l’UMP, 20,80 %, on parvient à un
pourcentage de voix de 22,37 % et non de 30,73% revendiqué par monsieur Copé et
d’autres responsables de l’UMP, soit largement toujours derrière le Front
national…
Après ce cours de calcul simple, reprenons pour une énième
fois notre cours de géométrie pour les nuls.
Si le Centre est à droite comme l’affirment les leaders de
l’UMP (et une partie de ceux de l’UDI), alors la Gauche est au centre et la
Droite est, par conséquent à gauche dans ce jeu de chaises musicales!
Bien sûr, on a compris que l’UMP demande une nouvelle fois aux
centristes de les rejoindre pour refonder une union dans la joie et le bonheur,
où tous seront gagnants et heureux.
Mais c’est encore une fois un leurre quand on se rappelle
que tous ceux qui ont rejoints la Droite en 2002 se sont retrouvés phagocytés,
marginalisés, voire humiliés comme des militants de seconde zone.
Et que toute la politique menée pendant cinq ans par Nicolas
Sarkozy a été de «droitiser» l’UMP et non de la «centriser».
Pour terminer, voici notre cours de b.a-ba en logique.
S’ils veulent vraiment exister et non survivre, les
centristes doivent s’unir sur des bases claires et avoir un véritable projet
politique.
A bon entendeur, salut!
Centristement votre
Le Centriste