Les centristes sont dans un paradoxe assez stupéfiant.
Alors que François Bayrou ou Jean-Louis Borloo sont
généralement dans les premiers des classements des hommes politiques auxquels
les Français aimeraient voir jouer un rôle important dans les années à venir,
leurs partis demeurent autour des 10% des intentions de vote.
De même, depuis des années, une des personnalités préférées
des Français est Simone Veil, centriste depuis toujours.
Dans le dernier top 50 que vient de publier le JDD elle se classe quatrième, première femme
du classement et première personnalité politique.
Il faut attendre ensuite la 29° place et Nicolas Sarkozy
pour trouver la seconde personnalité politique de ce classement qui ne sont d’ailleurs
que trois (avec Alain Juppé).
On se rappelle qu’en 2010, elle avait été désignée «femme
préférée des Français» par un autre sondage.
Alors, où se trouve alors le problème?
Bien sûr, Simone Veil est retirée depuis longtemps de la
politique même si elle a fait une apparition remarquée lors du Congrès
fondateur de l’UDI en octobre 2012 aux côtés de Jean-Louis Borloo, rappelant ainsi sa
fibre centriste.
Mais ce qui est intéressant dans cette quatrième place est
qu’elle est attribuée à une personnalité politique courageuse, qui n’a jamais
eu peur de dire ce qu’elle pensait et qui a mené les combats qu’elle croyait
juste dans un esprit consensuel et d’équilibre, détestant par dessus tout l’hypocrisie
qui règne dans ce monde de pouvoir et d’opportunisme où les valeurs et les
principes sont trop souvent des paravents à l’ambition personnelle démesurée.
Tout ce que l’on voudrait voir plus souvent dans les leaders
passés et présents du Centre…
Peut-être est-ce pour cela qu’elle n’a jamais été l’une d’entre
eux.
En tout cas, merci madame Simone Veil pour porter haut les
couleurs du Centre et du Centrisme.
Centristement vôtre.
Le Centriste
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.