On s’y attendait, Jean-Christophe
Lagarde, le député-maire de Drancy mais aussi le président de Force européenne démocrate et secrétaire général de l'UDI est candidat à la présidence de cette dernière.
Et comme prévu, il s’est attaché
à se présenter comme le seul à porter l’indépendance du Centre accusant les
autres prétendants à la présidence (Morin, Fromantin, Jégo) de vouloir inféoder
l’UDI à l’UMP en la positionnant à droite de l’échiquier politique.
Il a ainsi déclaré au Journal du
Dimanche: «J'ai écouté les candidats déjà déclarés. Nous portons deux visions
différentes de ce que doit être un parti centriste. Je refuse cette vision
traditionnelle du Centre qui n’est qu’un parti d’appoint, de partage des responsabilités
derrière l’UMP. Je souhaite que l'UDI que nous avons construite avec Jean-Louis
Borloo ait pour ambition de conquérir le pouvoir, pas de porter les valises des
autres».
Il a ajouté, pour dramatiser le débat que cela est «un
devoir dans une période que je crois prérévolutionnaire» où l’UDI «doit
construire une nouvelle histoire, proposer une nouvelle France».
Il a également précisé sa vision du Centre: «Je ne veux pas
un Centre qui pleure sur ses insuffisances. Je veux un Centre qui gagne, qui
conquiert. (…) Pour moi le Centre n’est pas le milieu, la moyenne, la synthèse
mais un autre chemin, une alternative pour notre pays. Au centre, on ne peut
pas être mou. (…) Je ne veux pas que le Centre se réduise à la culture du
strapontin!»
Enfin, il a assuré que la campagne pour la présidence de l’UDI
ne serait pas tendue, lui qui entretient des relations conflictuelles avec
Hervé Morin, en particulier: «Quant à mes concurrents, j'ai un principe simple:
pas de commentaires, pas de petites phrases».
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