Dans une lettre de candidature et
une interview à l’Express, le député-maire de Neuilly-sur-Seine et responsable du
projet politique de l’UDI explique pourquoi il se présentera à la prochaine
élection du président de la confédération centriste qui devait avoir lieu dans
le courant du mois d’octobre.
Jean-Christophe Fromantin est
ainsi le premier à faire officiellement acte de candidature et devrait être
rejoint dans les jours et les semaines à venir par Hervé Morin, Jean-Christophe
Lagarde, Yves Jégo et quelques autres.
A la question de savoir pourquoi
il a décidé de se présenter, il explique qu’il ne se voyait pas «quoi faire
d'autre. Soit je ne bougeais pas, je regardais l’UMP s’écrouler, et l'UDI dire
que c'est formidable d'avoir fait 9% aux élections européennes alors que nous
perdons des sièges, soit j'avançais. Désormais, je suis candidat à la
présidence de mon mouvement : advienne que pourra. Mais pour moi, il le fallait:
seuls 20% des Français votent avec un peu de raison. Le système est figé,
bloqué. On a touché le fond.
Et il affirme qu’il a une chance
d’être élu: «Ce qui fait ma force, je crois, c'est que je ne suis pas issu
d'une des trois grandes composantes de l'UDI (le parti radical valoisien, le
Nouveau Centre et les Forces européennes démocrates). Ma plus-value, c'est
d'être indépendant. Je suis le "i" de l'UDI. Peut-être est-ce aussi
mon handicap : je n'ai pas, contrairement aux personnes que vous avez citées
(ndlr: Hervé Morin, Yves Jégo, Jean-Christophe Lagarde), d'armées de départ.
Mais l'idée de Jean-Louis Borloo, le fondateur de l'UDI, ce n'était pas de
faire une confédération, mais bien un parti. Par ailleurs, je prends un peu mes
concurrents de vitesse. Quand les uns et les autres ont découvert ma
candidature, il y a avait de l'étonnement et de la surprise...
Dans sa lettre de candidature adressée aux militants, il
écrit que son engagement repose «sur trois piliers: la réconciliation,
l’espérance et l’audace».
Ainsi, concernant la réconciliation, il se dit «convaincu qu’il
n’y a rien à attendre de ceux qui bâtissent sur les clivages. C’est vrai pour
les partis politiques, comme pour l’ensemble de la société».
A noter que Jean-Christophe Fromantin est contre l’Alternative
et l’alliance avec François Bayrou.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.