Le sondage CSA pour BFMTV et Nice-Matin confirme, une fois
de plus, la tendance actuelle: les listes de l’Alternative (UDI+MoDem) séduisent peu les Français.
Ainsi, celles-ci sont créditées d’à peine 9% soit un tout
petit peu mieux de ce que le Mouvement démocrate avait réalisé en 2009 (8,45%)
et elles se trouvent loin derrière les principales listes celles du PS (20%), celles
de l’UMP (22%) et celles du Front national (24%).
Les listes centristes précèdent de peu celles du Front de
gauche (7,5%) et celles d’Europe écologie – les Verts (7%).
Ce surplace est d’autant plus inquiétant que l’Alternative
se veut être l’option la plus européenne alors que le Front national se veut l’option
la plus anti-européenne.
On rappelle que l’ambition des partis centristes pour ces
européennes (être au moins à 10%) ne sera peut-être même pas atteinte alors qu’elle
est déjà très modeste.
Ce qui est également préoccupant, c’est que seuls 52% de
ceux qui disent vouloir voter pour les listes centristes sont sûrs de leur
choix, le deuxième plus mauvais résultat après les listes écologiques (47%).
(Sondage CSA réalisé du 22 au 24 avril 2014 auprès d’un
échantillon de 1048 personnes représentatif de la population française âgée de
plus de 18 ans / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)
Oui, en politique 1+1 ne fait pas toujours 2 ! Les Français ne croient plus beaucoup à l'UE, et ceux qui y croient attendent qu'on leur propose des idées nouvelles pour une Europe différente, moins technocratique et plus à l'écoute de leurs préoccupations.
RépondreSupprimerAu lieu de passer des semaines à rédiger un texte (la charte de l'Alternative) qui n'a servi à rien qu'à jeter le trouble parmi les militants, au lieu de passer des semaines à négocier les têtes de listes, on aurait mieux fait de construire un projet fort qui interpelle les Français.
Pas étonnant dans ces conditions que les sondages ne décollent pas ! Avec les intentions de votes actuelles, on peut espérer faire élire les têtes de listes (sauf Centre et Dom-Tom), soit 4 élus MoDem (contre 6 en 2009 considéré à l'époque comme un revers) et 2 UDI (contre 6 en 2009).
Décidément, en politique 6 + 6 ne fait pas 12 !