Après sa phrase à propos des gens
du voyage «comme quoi, Hitler n’en a peut-être pas tué assez» et sa démission
de l’UDI (Union des démocrates et indépendants) afin d’éviter de se faire
exclure, Gilles Bourdouleix, ex-vice-président du parti de droite modérée et
toujours président du CNI (Centre national des indépendants) assure sur RMC qu’il
a été victime d’une «sorte de cabale» de ses «bons amis centristes» de l’UDI et
qu’il a reçu «vingt-cinq messages de soutien» des députés de cette formation
suite aux critiques dont il a été l’objet.
L’UDI comptant trente-et-un députés
(dont lui jusqu’à maintenant), il n’y a donc que cinq députés de cette
formation qui se sont désolidarisés de ses propos sur Hitler et les gens du
voyage selon ses dires.
Afin que les choses soient
claires, il serait bon que Gilles Bourdouleix publie la liste de ceux qui lui
ont apporté leur soutien si ce qu’il dit est vrai ou que l'UDI fasse une mise au point à ce sujet.
Par ailleurs, il tente, à la
fois, d’exonérer Jean-Louis Borloo, président de l’UDI, de cette soi-disant «cabale»
en affirmant qu’il a été débordé par ceux qui voulaient le mettre dehors du
parti comme Jean-Christophe Lagarde, tout en lui taillant un costume en
expliquant qu’il n’a pas beaucoup de courage.
Ces propos peuvent néanmoins
laisser sceptiques de la part d’un homme qui a déclaré ne pas avoir dit ce qu’il
a dit et dont le courage politique afin d’assumer sa remarque a été pour le
moins absent.