Dans une interview au Figaro,
Jean-Louis Borloo, président de l’UDI réclame des «états généraux de l’opposition»
entre sa formation et l’UMP afin de traiter «des questions de l’éducation, de
la responsabilité individuelle et collective, d’un nouveau modèle économique et
social».
Cela correspond, selon lui, au «vrai
front républicain» qui consiste, non pas en une alliance de tous les partis
démocratiques face au Front national aux élections lors d’un deuxième tour où
la formation d’extrême-droite est présente, comme cela était vu jusqu’à présent
et a encore été invoqué lors de la législative partielle du Lot-et-Garonne le
week-end dernier par le Parti socialiste, mais «en une plate-forme de
reconstruction claire, bâtie en partenariat par l’UMP et l’UDI».
Même s’il ne ferme pas la porte à
une liste réunissant tous les centristes (UDI et Mouvement démocrate) pour les
élections européennes de 2014, il rappelle que la stratégie de l’UDI demeure l’alliance
exclusive avec l’UMP.
Ses déclarations interviennent
également au moment où l’UDI connait des tensions internes et a du mal à
trouver une dynamique auprès des Français.