Le Centre est assez faible en Espagne
depuis le retour de la démocratie à la fin des années 1970, mais pas absent
malgré ce que l’on croit. De petits partis centristes, notamment en Catalogne
et au Pays Basque, existent et les deux partis dominants, de droite (Parti populaire)
et de gauche (Parti socialiste), ont des ailes centristes et on souvent mené
des politiques centristes.
Pour autant, au niveau national,
le Centre n’est aujourd’hui représenté que par trois députés de l’Union pour la
démocratie et le progrès (UPyD) fondé il y a eu par Rosa Diez, une ancienne du
Parti socialiste (PSOE).
Une représentation peau de chagrin
malgré ses 1,1 million de voix aux législatives de décembre 2011.
Mais, touchés par une profonde
crise économique et sociale, avec un chômage des jeunes à un niveau
particulièrement élevé, les Espagnols font de moins en moins confiance aux deux
grands partis.
Ainsi, les sondages montrent, non
seulement, que Rosa Diez – qui se définit comme une social-libérale -- est la personnalité politique la plus
appréciée mais que son parti remporterait environ trente sièges de députés si
des élections avaient lieu aujourd’hui.