L’UDI se reconstruira à partir
des terres centristes de l’Ouest de la France selon son président Jean-Louis
Borloo qui s’est pourtant toujours défini comme un radical républicain, social
et écologiste.
Ainsi, lors de sa dernière visite en Bretagne, il a déclaré
que «sur la ligne Lille-Montpellier, tout ce qui est à l’ouest, ce sont des
terres assez centristes. C’est vrai aussi du centre pur de la France, de
l’Alsace, à Metz, en Moselle, et évidemment le Nord-Pas-de-Calais».
Il a ajouté que «la reconquête» commencerait dans les
régions de l’Ouest, l’UDI souhaitant reprendre au PS, lors des prochaines
municipales, les villes de Rouen, Caen, Strasbourg, Metz et Rennes.
Peu de temps auparavant, dans une
interview à Ouest France, il avait expliqué, à propos de la Bretagne que dans
cette région, «en vingt ans, alors que c'est la culture dominante, ce qu'on
appelle le centre a été dispersé. Il y a eu des scissiparités, le centre a
confondu indépendance et isolement. Pourtant, les talents sont là: les Arthuis,
Méhaignerie, Zocchetto, Benoît, Favennec, Chaisemartin... Mais il y a un
problème de masse critique pour les transformer en force politique. La
Bretagne, pour nous, est une terre de reconquête».
Se présentant comme le fédérateur
du Centre, il a affirmé que «depuis 20 ans, le centre, en tant que force globale
organisée, régionale et nationale» n’existait «plus, ce qui a certainement du
faire plaisir à la plupart des membres de l’UDI présent qui étaient encore ensemble
récemment dans l’UDF de François Bayrou…