Mario Monti a donc décidé de prendre la tête d’une coalition
du Centre lors des prochaines élections législatives de janvier où se trouveront
l’UDC (ex-démocratie chrétienne) et les libéraux emmenés par Luca di Montezemolo, l’ancien patron de
Ferrari.
Son entrée dans la campagne a été saluée par les partis du
Centre même si les sondages montrent que cette coalition aura du mal à dépasser
les 20%.
En revanche, elle a été fortement critiquée par les partis
de droite et de gauche et leurs leaders respectifs comme on pouvait s’y attendre.
Ainsi, Silvio Berlusconi a accusé Mario Monti de brouiller
les cartes alors que son Parti, le PDL (Parti de la liberté), est, pour l’instant,
très en retard dans les sondages.
De son côté, Pier Luigi Bersani, chef du Parti démocrate
(centre-gauche) qui conduit une coalition de partis de gauche favorite du
scrutin, a demandé à Mario Monti de dire s’il privilégiait une alliance avec la
Droite ou avec la Gauche.
Il faut dire que si la coalition centriste ne devrait pas
être indispensable pour gouverner à la chambre des députés, elle le sera sans
doute au Sénat, d’où les interrogations de Bersani.
A noter que les Italiens, dans un récent sondage, veulent à
36% ce dernier comme président du conseil devant Monti (23%) et Berlusconi
(22%).