L’honneur du politique, c’est d’avoir de vraies convictions politiques. Le respect de la démocratie, c’est d’en être fidèle. Un honneur et un respect dus au peuple qui ne sont malheureusement guère mis en pratique par de nombreux politiciens à travers le monde.
Une des caricatures de ce type d’opportuniste prêt à tout pour remporter une élection nous ait donné actuellement par l’Américain Mitt Romney, le favori pour la nomination comme candidat républicain à la présidentielle de novembre prochain face à Barack Obama. Voilà quelqu’un qui renie systématiquement tout ce qui l’a fait quand il avait des responsabilités politiques afin de séduire des électeurs qui sont totalement opposés à ses convictions. Affligeant.
Mais les Etats-Unis n’ont pas le monopole des spécimens de ce genre. Nous aussi, en France, nous en possédons à foison, à commencer par le candidat à sa propre succession, Nicolas Sarkozy. Le voilà qui fait, depuis son entrée en campagne, le pillage systématique du réservoir à idées de l’extrême-droite, qui tente de créer des divisions imaginaires entre les Français, qui attaque agressivement les autres candidats.
Et puis, après des méthodes indignes d’un débat démocratique apaisé, il vient nous expliquer que sa vraie place est au centre de l’échiquier politique! Un grand écart qu’il a, de nouveau, réalisé devant les caméras de France 2, mardi dernier et qu’il va de plus en plus pratiquer au fur et à mesure que le premier tour arrive et que se profile le second. Il applique cette fameuse maxime de la Droite et de la Gauche, «d’abord réunir son propre camp avec un discours clivant, ensuite se recentrer pour pêcher les voix des modérés».
Nicolas Sarkozy en grand centriste, voilà qui fait bien rire tous ceux qui défendent les valeurs du Centre et que pratiquement personne ne croit. Mais qui devrait faire pleurer tous les militants de droite, enfin ceux qui ont des vraies convictions.
Reste que les tours de passe-passe que multiplie le candidat-président ont autant une aussi grosse ficelle qu’ils sont indécents.
Non seulement n’est pas prestidigitateur qui veut (cela s’apprend…) mais où se trouve cette bataille des idées où l’on dit ce que l’on pense et que l’on propose de faire ce que l’on croit bon pour le pays? Ou se trouve cette dignité de la politique qui veut que l’on s’engage à défendre ses opinions et à les rendre majoritaires mais sans se compromettre, sans se renier, sans mentir sans vergogne?
L’attrait du pouvoir passant avant la force des convictions, voilà un comportement qui n’est pas nouveau en politique mais qui est toujours aussi consternant pour ceux qui estiment que la bataille des idées et des propositions doit être celle qui doit primer.
Qu’il se rassure, Nicolas Sarkozy n’est pas seul. Il est même bien entouré.
Non, ceux qui doivent s’inquiéter ce sont les Français.
Le Centriste
Une des caricatures de ce type d’opportuniste prêt à tout pour remporter une élection nous ait donné actuellement par l’Américain Mitt Romney, le favori pour la nomination comme candidat républicain à la présidentielle de novembre prochain face à Barack Obama. Voilà quelqu’un qui renie systématiquement tout ce qui l’a fait quand il avait des responsabilités politiques afin de séduire des électeurs qui sont totalement opposés à ses convictions. Affligeant.
Mais les Etats-Unis n’ont pas le monopole des spécimens de ce genre. Nous aussi, en France, nous en possédons à foison, à commencer par le candidat à sa propre succession, Nicolas Sarkozy. Le voilà qui fait, depuis son entrée en campagne, le pillage systématique du réservoir à idées de l’extrême-droite, qui tente de créer des divisions imaginaires entre les Français, qui attaque agressivement les autres candidats.
Et puis, après des méthodes indignes d’un débat démocratique apaisé, il vient nous expliquer que sa vraie place est au centre de l’échiquier politique! Un grand écart qu’il a, de nouveau, réalisé devant les caméras de France 2, mardi dernier et qu’il va de plus en plus pratiquer au fur et à mesure que le premier tour arrive et que se profile le second. Il applique cette fameuse maxime de la Droite et de la Gauche, «d’abord réunir son propre camp avec un discours clivant, ensuite se recentrer pour pêcher les voix des modérés».
Nicolas Sarkozy en grand centriste, voilà qui fait bien rire tous ceux qui défendent les valeurs du Centre et que pratiquement personne ne croit. Mais qui devrait faire pleurer tous les militants de droite, enfin ceux qui ont des vraies convictions.
Reste que les tours de passe-passe que multiplie le candidat-président ont autant une aussi grosse ficelle qu’ils sont indécents.
Non seulement n’est pas prestidigitateur qui veut (cela s’apprend…) mais où se trouve cette bataille des idées où l’on dit ce que l’on pense et que l’on propose de faire ce que l’on croit bon pour le pays? Ou se trouve cette dignité de la politique qui veut que l’on s’engage à défendre ses opinions et à les rendre majoritaires mais sans se compromettre, sans se renier, sans mentir sans vergogne?
L’attrait du pouvoir passant avant la force des convictions, voilà un comportement qui n’est pas nouveau en politique mais qui est toujours aussi consternant pour ceux qui estiment que la bataille des idées et des propositions doit être celle qui doit primer.
Qu’il se rassure, Nicolas Sarkozy n’est pas seul. Il est même bien entouré.
Non, ceux qui doivent s’inquiéter ce sont les Français.
Le Centriste