Anciens chiraquiens (en 1995, pour l’une et en 2002 pour l’autre), anciens bayrouistes (en 2007), madame Corinne Lepage et monsieur Azouz Begag sont heureux de vous annoncer qu’en 2012, ils voteront pour François Hollande (et ne pas savoir ce qu’ils feront en 2017).
Et si les anciens ministres de Jacques Chirac ne sont pas récompensés justement par leur acte de bravoure, par cet engagement au nom de leurs idées politiques qui n’ont que le tort d’évoluer en même temps que les sondages et les possibilités de promotion, soyons sûr que nous les retrouverons du côté de l’extrême-gauche dans peu de temps.
A moins, évidemment, que le balancier électoral ne revienne vers la Droite. Alors, madame Corinne Lepage et monsieur Azouz Begag pourront opportunément se rappeler qu’ils ont été chiraquiens.
Et si c’est le temps du Centre, parions qu’ils remettront leurs costumes de bayrouiste.
Ainsi va la grande petite politique, celle que l’on aime déteste, faite de valeurs fortes et de convictions profondes d’opportunismes répétés qui transcendent les individus vers un but qui les dépasse, la grandeur de la France des strapontins ministériels et pour une mission exaltante, améliorer le bien commun leur unique égo démesuré.
Soyons honnêtes, madame Corinne Lepage et monsieur Azouz Begag ne sont pas les seuls à naviguer au plus près des courants dominants ou de ceux qui peuvent offrir des opportunités. Ils sont nombreux et sortent souvent de leurs tanières aux temps des élections comme les vampires sortent de leurs cercueils la nuit.
Reste que madame Lepage et monsieur Azouz Begag, au-delà de porter bien haut le fameux adage «il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis», sont sans conteste les amiraux-en-chef de tous ces rafiots…
Le Centriste
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