François Bayrou risque de se retrouver à faire encore plus le grand écart dans les semaines à venir. Alors qu’il enregistre plusieurs ralliements à sa candidature de personnalités de droite, plus ou moins importants mais largement médiatisés, son électorat continue largement de préférer voter pour le candidat du Parti socialiste, François Hollande, au second tour.
Même si dans l’entourage du leader du Mouvement démocrate on scrute avec impatience des ralliements de personnalités de gauche, ce n’est pas encore le cas pour l’instant.
D’où une situation paradoxale – et qui pourrait devenir inconfortable - que François Bayrou a, jusqu’à présent, éludé en voulant se présenter comme un nouveau Général de Gaulle, un rassembleur prônant l’union nationale.
Reste à savoir si cette posture pourra tenir pendant encore trois mois et demi et, surtout, si elle est susceptible de le faire monter dans les sondages. La dernière enquête d’opinion en date, réalisée début janvier, le montre toujours au-dessus de 10% mais il ne fait pas (encore) de bond qui validerait définitivement son discours humanistico-nationaliste dont il est persuadé de la pertinence.
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