mercredi 23 novembre 2011

L’Humeur du Centriste. Ils sont centristes mais en plus ils veulent exister!


Quelle drôle d’idée, non seulement, d’être centriste mais, en plus, de vouloir exister.
Un peu de pudeur, voyons!
D’abord, le Centre, ça n’existe pas. Et puis, même si ça existe, c’est à droite ou à gauche, au choix.
Au Centre? De la pudeur, on vous a dit…
Nous, les gens de droite et de gauche, on veut bien tolérer quelques hurluberlus qui ont des ambitions, une vision et des valeurs humanistes.
Faut bien que naïveté se passe…
Pour autant, nous, on est entre gens sérieux, de ceux qui font de la politique politicienne, la meilleure façon de conquérir le pouvoir et de le garder.
Alors, ces candidats centristes à la présidentielle, ils viennent parasiter le scrutin.
Choisissez votre camp, messieurs, dames. Vous êtes à droite ou à gauche? Vous voterez Hollande ou Sarkozy? Quoi?! Vous voterez pour le candidat centriste?!
On vous le dit, ils ne manquent pas de pudeur!
Oui, bien sûr, il y a des électeurs centristes. Ceux-là, non seulement, on les tolère mais on leur demandera de voter pour nous lors du sprint final.
Quelques petites promesses entre les deux tours de la présidentielle, quelques petits ralliements de politiciens opportunistes soi-disant centristes pour donner une couleur de véracité à tout cela et c’est dans la poche.
Sans oublier que l’on fera un ersatz de politique centriste une fois que l’on sera au pouvoir. Et l’on fait de superbes contrefaçons de nos jours. De quoi se plaint donc le bon peuple centriste?…
C’est vrai, il y en a chez ces gens-là, un certain nombre qui feront la mauvaise tête et qui ne voteront, ni à droite, ni à gauche. Ils ont des convictions ces gens-là et ils n’aiment pas les grands sourires par devant et les coups de couteau par derrière.
On vous le répète, de la pudeur…
Et puis, c’est tellement facile de ridiculiser les centristes. Ils se tirent dans les pattes, les uns, les autres, et donnent l’impression que leurs ennemis sont plutôt dans leur camp que dans ceux de leurs adversaires politiques.
Continuez comme cela, les gars, cela nous arrange bien. Frappez là où ça fait le plus mal. Et oubliez donc toute pudeur!

Le Centriste