Alors que tout le monde s’attendait à ce que Jean-Louis Borloo annonce dans les semaines à venir sa candidature à l’élection présidentielle, le président du Parti radical a créé la surprise en annonçant sur le plateau du 20 heures de TF1 qu’il renonçait à se présenter en 2012.
Il semble qu’il a pris tout le monde de court dont ses amis politiques qui ne cachaient pas leur étonnement, certains demandant même sa démission de la présidence du Parti radical.
Selon ses propos, il a estimé que sa candidature ne pourrait qu’apporter de la «confusion», et que «les temps sont suffisamment troublés pour ne pas ajouter de la confusion à la confusion».
Mais il a également déclaré que la «dynamique des centres» n’était pas «suffisante pour porter une candidature, non pas de témoignage mais pour être présent au second tour de la présidentielle».
Il a précisé sa pensée en expliquant que «la vérité c'est que les centres n'ont jamais été aussi éclatés, en compétition même entre eux. Je veux d'ailleurs bien en prendre ma part de responsabilité».
Dès l’annonce de cette décision, son «partenaire» dans l’Ares (Alliance républicaine écologique et sociale) – dont on ne sait ce que sera son avenir -, Hervé Morin, a déclaré, quant à lui, être plus déterminé que jamais à se présenter.