Dans une lettre de son secrétaire général, Michel Suchod, aux adhérents et sympathisants, la Gauche moderne se félicite de la mise en place d’une confédération qui sera «clairement dans la majorité, mais qui rassembleraient tous ceux qui se situent en dehors de l’UMP».
De même, le parti créé par Jean-Marie Bockel rappelle que les «statuts de la confédération nous confère la qualité de membre fondateur à égalité avec les Radicaux et le Nouveau Centre», sans citer l’Alliance centriste qui a, pourtant, été à l’origine de cette confédération.
Mais on comprend, plus loin, le pourquoi de cet oubli, lorsque Michel Suchod explique que «le titre provisoire de la confédération nous convient tout à fait: Alliance Républicaine Ecologique et Sociale (ARES), comme tout titre ultérieur qui ne ferait pas explicitement référence au centrisme, terme qui essentiellement un positionnement sur l’échiquier politique, et qui n’est pas dans notre tradition».
Il ne s’agit donc pas, dans l’esprit de la Gauche moderne, d’une alliance entre partis centristes.
Tout comme, cette alliance ne sera, à ses yeux, qu’un rassemblement électoral puisqu’elle «va aussi faciliter la promotion» de ses thèses «qui montreront à tous combien notre mouvement reste complètement original dans ce rassemblement».