Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, estime qu’il a changé le paysage politique pour les vingt ans à venir par son entreprise de réunir les centristes, les modérés, les écologistes et les gaullistes sociaux dans un seul parti, entreprise, pourtant, seulement en cours et qui est encore loin d’avoir réussie.
Récupérant au passage le mouvement de réunion créé par Jean Arthuis et le rapprochement entre le Nouveau centre et l’Alliance centriste auquel s’est joint, tardivement le Parti radical (et, encore, celui-ci est toujours membre de l’UMP et souhaite le demeurer jusqu’aux élections de 2012!), Jean-Louis Borloo estime que s’il est le candidat unique du Centre aux présidentielles, il ira pour gagner et aura une grande chance d’y parvenir (rappelons que selon les sondages, il est crédité d’intentions de vote autour de 7%).
Se présentant comme l’unique chef naturel de ce rassemblement hétéroclite, il explique qu’il est en train d’en chercher le nom avec ses proches. Pas sûr que de tirer totalement la couverture à lui fasse plaisir à ses futurs associés.