Dans leurs vœux aux Français et aux militants de leurs formations respectives, les leaders centristes ont souhaité dans leur majorité que le rassemblement des centristes soit une des questions importantes de 2011. Seul François Bayrou (Mouvement démocrate) n’en a pas parlé, se prononçant plutôt, comme en 2007, pour une sorte d’unité nationale, notamment autour de l’économie et de l’éducation.
Jean-Louis Borloo (Parti radical) a souhaité, pour sa part, que le rassemblement des centristes poursuivre son chemin et a rappelé qu’il avait réuni les différentes formations se réclamant du Centre dans la majorité présidentielle à Lyon au cours de l’année dernière.
Hervé Morin (Nouveau centre), de sa cuisine (!) a déclaré que son parti devait «participer au rassemblement des centristes». Il a ajouté: «Ce rassemblement je veux y participer et je veux le construire avec nous, autour de nous, avec toutes celles et tous ceux (…) qui ne veulent pas instrumentaliser le Centre».
Jean Arthuis (Alliance centriste) en a appelé «au rassemblement de tous les centristes pour que nous puissions enfin refonder notre famille et reprendre notre place dans le paysage politique». Pour réussir, a-t-il estimé «nous devons mettre un terme à la gesticulation des ego et sceller un pacte de loyauté fondé sur une authentique indépendance. La validité du projet stratégique dont la France a besoin pour se redresser doit l’emporter sur les considérations tactiques d’accès au pouvoir». «Confiant en l’avenir du Centre», il entend toujours organiser des primaires centristes pour «désigner celui d’entre nous qui paraîtra le plus apte à porter notre projet et nos valeurs devant les Français» en 2012.