Le président du Nouveau centre, Hervé Morin, a, comme prévu, annoncé officiellement sa candidature ce dimanche 27 novembre devant le Pont de Normandie.
«Certains jugeront cet engagement audacieux. Et il est audacieux, a déclaré alors qu’il n’est crédité que de 1% d’intentions de vote dans les sondages et qu’une partie importante des dirigeants du Nouveau centre ne supporte pas sa décision.
Il s’est dit pourtant confiant car, «en politique ceux qui vous élisent, ceux qui vous choisissent pour les représenter, ce ne sont pas les puissants, ce ne sont pas les grands medias, ce ne sont pas les instituts de sondage, non le seul qui décide, c’est le peuple, c’est vous. Oui, un homme, une voix. C’est cela la démocratie». Et, selon lui, «la leçon de toutes les élections passées, c’est aussi que les Français ne veulent pas qu’on décide à leur place et qu’on leur vole leur élection présidentielle. Ils veulent que leur vote ait un sens, qu’il pèse vraiment sur l’avenir de leur pays, et ils ont raison».
Il a, ensuite, justifié sa candidature: «La situation économique est grave, l’euro est sous assistance respiratoire, le crédit de la France auprès des agences de notation est menacé. Et alors? Cela justifie-t-il de contingenter les candidatures? Cela justifie-t-il de réduire leur expression? Au contraire. C'est justement parce qu’un monde nouveau apparaît ; c’est justement parce que la France est sur la ligne de crête de son destin, parce que je ne vois chez mes concurrents déclarés aucune idée qui permettrait à la France de relever le défi de ce monde en construction, oui, c'est aussi pour cela que je suis candidat : porter des idées nouvelles».
Pour lui, sa candidature sera «une candidature de vérité, une candidature de modernité, de progrès et une candidature d’égalité».
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