Préparant sa future candidature à l’élection présidentielle dans une hostilité de l’UMP et d’une partie de ses troupes, Hervé Morin a présenté hier le projet du Nouveau centre qui devrait être l’ossature de son programme présidentiel.
Un projet qui comprend quatre priorités, «l'emploi, l'éducation, l'Europe et le retour d'un Etat sobre et impartial».
Un projet qui, selon Hervé Morin, «n’est pas un exercice purement technique, mais il est d’abord le miroir de notre conception de l’homme, de notre idéal démocratique et de notre vision de la société. Une économie au service des hommes. Les intérêts particuliers au service de l’intérêt général. Et l’Europe bien sûr, comme destin. Pendant des siècles nous nous sommes rassemblés autour de ces valeurs».
Et il a conclu son discours en expliquant le pourquoi de sa candidature: «Non, mes chers amis, nous n’avons pas construit tout cela pour devenir des supplétifs de la majorité sous le regard amusé d’un François Bayrou, apparaissant comme le seul détenteur du message centriste. Je n’ose d’ailleurs même pas imaginé le sort qui pourrait nous être fait dans cette hypothèse. Et bien moi, je ne ferai pas partie de ceux qui écriront cette histoire là. A ce compte, il vaut mieux rejoindre nos amis centristes de l’UMP, puisque c’est à peu près la même chose qu’on vous propose, et on voit bien à quel point ils ont pesé dans la majorité ces cinq dernières années.
Exister pour ne pas disparaître, une équation bien connue de la présidentielle française où un parti sans candidat a toujours du mal à éviter la marginalisation.
Reste que le dilemme du Nouveau centre est d’exister lors de la présidentielle tout en évitant de faire un score ridicule (Hervé Morin est actuellement crédité de 1% d’intentions de vote au mieux) qui pourrait signer son arrêt de mort.
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