Le président de l’Alliance centriste, Jean Arthuis, a des visées sur la présidence du Sénat même s’il nie, modérément, cette ambition. Celle-ci est nourrie par le fait que les élections sénatoriales de dimanche pourraient faire de l’Union centriste (qui regroupe les différentes sensibilités du Centre), le groupe charnière, sachant que la Droite devrait perdre des sièges et que la Gauche devrait en gagner sans, peut-être, être majoritaire pour enlever la présidence de la haute assemblée toute seule.
Du coup, certains centristes comme Jean Arthuis se voient en recours acceptable entre un candidat de droite et un candidat de gauche.
Pour autant, il faudrait que l’Union centriste existe encore à l’issu du scrutin! Car le président du Nouveau centre est revenu à la charge sur son idée de créer un nouveau groupe. Hervé Morin avait déjà envisagé la question, il y a quelques mois, ne voulant plus que ses sénateurs sièges avec ceux du Mouvement démocrate de François Bayrou. Avec la création de l’Alliance républicaine, écologique et sociale (Arés), la volonté est désormais de créer un groupe en compagnie des élus radicaux, et de l’ancrer dans la majorité présidentielle.
Si c’était le cas, le rôle clé que pourrait jouer les centristes à l’issu du scrutin pourrait s’évaporer, tout comme une union qui semble être un anachronisme au moment où le Centre est totalement divisé. Du coup, les ambitions de Jean Arthuis ne seraient plus de mise.
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