Le maire centriste de New York, Michael Bloomberg, s’est dit «troublé» par les positions extrémistes des candidats à l’investiture républicaine pour la présidentielle de 2012 et notamment celles de Rick Perry, gouverneur du Texas et actuel favori de la compétition ainsi que celles de son challenger le plus sérieux, Mitt Romney, l’ancien gouverneur du Massachussetts.
Ancien démocrate devenu républicain puis indépendant en 2007, Michael Bloomberg a déclaré lors de l’émission politique de NBC, Meet the press, qu’un futur président des Etats-Unis ne peut faire des déclarations contre la science, reniant les thèses de l’évolution ou du changement climatique uniquement pour des raisons idéologiques.
Il a également affirmé que Barack Obama était certainement le favori de la présidentielle de l’année prochaine, malgré ses déboires actuels. Pour autant, il a déclaré qu’il ne prendrait pas partie dans cette élection, estimant que le maire de New York doit pouvoir travailler avec les démocrates et les républicains.
En outre, il a estimé qu’un troisième candidat situé au centre n’aurait aucune chance de remporter l’élection présidentielle alors que de nombreux mouvements se créent actuellement à travers le pays pour proposer une alternative modérée entre les républicains et les démocrates.
Michael Bloomberg pourrait être cet oiseau rare recherché par ceux qui souhaitent une «troisième voie», lui qui bénéficie d’une image de marque positive dans la population. Il avait d’ailleurs envisagé sa candidature en 2008 mais y avait renoncé. Actuellement, il dit et redit qu’il ne sera pas candidat en 2012.
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