Dans une interview aux Echos, Jean-Louis Borloo a rappelé qu’il avait choisi une autre voie que de participer au gouvernement en place. Il a aussi redit que les radicaux et les centristes, ce n’était pas la même chose. Extraits.
Accepteriez-vous de retourner à Bercy pour remplacer Christine Lagarde si elle part diriger le FMI?
Vous savez, je suis désormais engagé dans un autre temps politique. Je veux aujourd'hui travailler et m'investir pleinement dans le débat qui s'ouvre face aux Français.
Craignez-vous que Nicolas Sarkozy cherche à «débaucher» certains de vos amis pour vous affaiblir?
Les radicaux comme les centristes participent au travail de la majorité. Si le chef de l'Etat propose à l'un de mes proches de rejoindre le gouvernement, je ne m'y opposerai pas. Ma démarche ne se veut pas en opposition avec qui que ce soit. Je veux, avec méthode, porter un projet pour une France juste, devant tous les Français.
Qu'est-ce qui pourrait vous faire renoncer à vous présenter à la présidentielle?
Une seule chose m'importe pour l'heure: dialoguer en profondeur avec les Français. Et pour le reste, je l'ai dit, rendez-vous entre l'été et l'automne.
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