Dans une interview au quotidien Le Figaro, Jean-Michel Baylet, président des Radicaux de gauche, s’est félicité de la prise de distance de Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, d’avec le gouvernement. Il attend maintenant que ce dernier reprenne son indépendance et quitte l’UMP pour pouvoir négocier la constitution d’un «Front républicain» pour les présidentielles et législatives de 2012. Extraits.
Le président des radicaux valoisiens, Jean-Louis Borloo, a repris sa liberté. Une reconstruction de la «maison radicale» avec le PRG est-elle d'actualité?
Il faut souligner le courage de Jean-Louis Borloo. En effet, alors que des postes très importants lui ont été proposés au gouvernement, il a préféré reprendre sa liberté. Que le président du Parti radical valoisien s'émancipe ainsi de la majorité est un fait politique majeur! A partir de là, des discussions ont été ouvertes entre valoisiens et radicaux de gauche. J'ai d'ailleurs participé au dîner de la laïcité de Jean-Louis Borloo et nous avons évoqué ensemble un certain nombre de projets. Quant à réunifier la famille radicale, il est encore tôt pour en parler, mais j'attends du tout prochain congrès des valoisiens un certain nombre de décisions qui permettraient peut-être d'avancer. En clair, la décision de sortir de l'UMP.
Si les radicaux valoisiens sortaient effectivement de l'UMP, pourriez-vous soutenir une candidature Borloo en 2012?
Je ne suis pas un adepte de la politique-fiction. J'attends de voir comment les choses vont se présenter. Mais j'ai déjà dit que je ne serais pas hostile à une candidature de type «Front républicain» pourvu que les choses soient claires.
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