Dans un entretien à l’AFP, Jean Arthuis, président de l’Alliance centriste, estime que la formation du nouveau gouvernement dirigé par François Fillon doit «être un électrochoc pour la famille centriste qui s'est dispersée depuis près de dix ans».
Pour lui, «aujourd'hui, la voix centriste n'était pas véritablement audible. (…) J'espère que ce que nous venons de vivre a permis de mesurer notre poids politique, c'est-à-dire pas grand-chose, au moment où se reconstitue un gouvernement».
Toujours soucieux de «refonder la famille centriste», il a expliqué qu’un «centre indépendant, ce qui ne veut pas dire un Centre isolé». Un Centre qui, selon lui, n’est pas de droite. Et pour réunir les centristes, «il faut d'abord proposer un programme avant de choisir parmi nous celui qui paraîtra le plus apte à porter le projet centriste devant les Français».
Jean Arthuis estime que ce projet doit «concilier liberté et solidarité», les deux piliers du libéralisme social porté par le Centre.