Hervé Morin, président du Nouveau Centre s’est félicité de la bonne santé de son parti estimant qu’il comptait actuellement 13.000 militants et deux mille élus locaux espérant, après les élections régionales, avoir, parmi eux, une centaine de conseillers régionaux. Du coup, il a affirmé que, selon ses propres termes, «l’étape de reconstruction» du Centre était terminée, faisant du Nouveau Centre le seul héritier de l’UDF rejetant une nouvelle fois le Mouvement démocrate à gauche et faisant l’impasse sur l’existence de l’Alliance centriste, le parti créé par Jean Arthuis. Se tournant résolument vers 2012 et les élections présidentielles et législatives, il veut désormais mettre sur pied un projet politique avec un congrès sur la question en juin prochain. Quant à l’utilisation du sigle UDF, la question devrait être tranchée après les élections régionales. Enfin, il a répété que le Nouveau Centre se devait d’avoir un candidat à la présidentielle.
Site politique sur le Centre et le Centrisme
mercredi 20 janvier 2010
Actualités – Etats-Unis – Barack Obama fête sa première année à la Maison Blanche par une défaite électorale
La défaite de la candidate démocrate à l’élection sénatoriale du Massachusetts, qui plus est au siège détenu depuis 46 ans par Ted Kennedy, démocrate de gauche, avant de mourir est un bien triste cadeau pour Barack Obama qui fête aujourd’hui le premier anniversaire de son installation à la Maison Blanche. Du coup, la majorité des démocrates au Sénat des Etats-Unis n’est plus de 60 sièges mais de 59 permettant aux républicains de pouvoir bloquer toutes les réformes puisque, rappelons-le, le Sénat a décidé qu’une obstruction d’un seul sénateur pouvait bloquer toute réforme si elle n’était pas votée par au moins 60 de ses membres (même si la plupart des spécialistes estiment cette règle inconstitutionnelle!). Plusieurs réformes pourraient ainsi être bloquées, au premier rang desquelles, la réforme de l’assurance santé. Mais cette défaite est aussi la preuve que Barack Obama a eu du mal à faire passer son message devant un électorat mécontent de la montée du chômage et incapable de se projeter dans un futur, un Parti républicain jouant la politique du pire (ayant systématiquement entravé les travaux du Congrès où ils sont pourtant en forte minorité) et en attaquant sans cesse le président et des démocrates trop sûrs d’eux au départ et désormais divisés sur les réformes à poursuivre. De même, un malentendu semble se creuser entre la majorité hétéroclite qui l’a porté au pouvoir et Barack Obama. Ses supporters de gauche sont déçus de sa politique centriste et les électeurs indépendants craignent qu’il ne vire à gauche… Dès lors, de nombreux électeurs de gauche et indépendants pour des raisons diamétralement opposées ne votent plus pour les démocrates comme cela s’est révélé récemment lors de deux élections de gouverneurs (Virginie et New Jersey) et hier dans l’élection sénatoriale du Massachusetts.