On peut le voir de deux manières. Alors qu’il redevient député, la décision de Jean-Louis Borloo de siéger à l’Assemblée nationale en tant qu’apparenté UMP est soit une preuve d’indépendance supplémentaire vis-à-vis de l’UMP avant de rompre définitivement le lien, soit une nouvelle preuve de sa frilosité politique l’empêchant de quitter réellement le parti de droite et de reprendre totalement son indépendance afin de mener à bien une refondation du Centre.
Ses explications alambiquées ne lèvent pas cette ambiguité: «Je reprends mon siège de député de la nation, élu de la 21° circonscription du Nord, apparenté au groupe UMP. Je ne suis ni en dissidence, ni en guerre contre l'UMP. (…) Cet apparentement, plutôt qu'une adhésion directe au groupe, est une façon élégante de prendre la distance nécessaire pour discuter. (…) Je vais me mettre à la disposition des radicaux, des centristes de l'UMP, et des centristes hors UMP pour apporter ma modeste contribution.»
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