La secrétaire d’Etat au Développement durable et vice-présidente du Nouveau Centre a déclaré, dans un entretien au Figaro qu’elle estimait, à l’instar de Jean Arthuis, le président de l’Alliance centriste, que le futur candidat du Centre à l’élection présidentielle ne pourra demeurer au gouvernement dès lors qu’il sera investi. Pour la désignation du candidat centriste en 2012, elle semble également en accord avec Jean Arthuis sur l’organisation de primaires. Enfin, elle estime que c’est une confédération qui doit être mise en place afin de réunir la famille centriste actuellement dispersée. Extraits.
Souhaitez-vous que le Nouveau Centre présente un candidat en 2012?
Il faut un candidat qui représente l'ensemble de la famille centriste. C'est «la» condition pour que la droite et le centre puissent gagner en 2012. Pour y parvenir, je souhaite que l'on s'achemine vers une confédération de cette famille. Le moment venu, elle choisira en son sein la personnalité la plus apte à la représenter à la présidentielle.
Grâce à des primaires, comme le suggère le président de l'Alliance centriste, Jean Arthuis?
Pourquoi pas ? Mais la priorité, c'est de nous adresser aux électeurs centristes qui ne se retrouvent pas dans une UMP revenue à ses fondamentaux ni dans un Parti socialiste qui se radicalise sous l'impulsion de Martine Aubry, qui lorgne vers l'extrême gauche. Nous devons nous identifier à des propositions fortes, comme la «règle d'or» budgétaire défendue par Charles-Amédée de Courson, pour préparer les conditions d'une candidature en 2012 dans la fidélité à notre appartenance à la majorité.
Le futur candidat centriste pourra-t-il rester ministre?
Le choix de notre candidat, ou candidate, se fera vraisemblablement lors du premier trimestre 2011. Il ou elle devra alors se consacrer exclusivement à préparer cette échéance majeure.
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