C’est donc avec les conservateurs que les libéraux-démocrates ont décidé de d’allier pour gouverner la Grande Bretagne. Nick Clegg, le leader des centristes, s’est ainsi entendu avec David Cameron, le leader de la droite, pour former une équipe dans laquelle il devient vice-premier ministre.
Cette coalition semblait pourtant difficile à mettre en œuvre puisque, sur certains points, les programmes des deux partis étaient en complète opposition. De plus, les libéraux-démocrates sont parfois plus à gauche que le Parti travailliste. Néanmoins, Nick Clegg, dans une vision centriste, a décidé de parler avec tout le monde et a également décidé que les conservateurs, arrivés en tête, avaient sans doute plus de légitimité à gouverner que les travaillistes, d’autant que ceux-ci tenaient le pouvoir depuis treize ans et demeuraient sur un bilan controversé, le pays étant dans une situation économique délicate.
Le nouveau gouvernement comprend, entre autres, cinq ministres libéraux. Nick Clegg s’est vu confier la réforme politique et le dossier qui lui tient particulièrement à cœur, celui de la réforme du mode de scrutin dont les conservateurs ne voulaient pourtant pas mais qui était une condition sine qua non de la participation des libéraux-démocrates au gouvernement (un référendum sera organisé sur ce point). Le leader des libéraux-démocrates a déclaré espéré que ce gouvernement serait «le début d'une nouvelle façon de faire la politique plurielle».
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