La réunion organisée par Gilles de Robien et son association Société en Mouvement, le 18 mai à Boulogne-Billancourt, a permis, outre de réunir une grande partie des responsables du Centre et quelques anciens centristes qui ont rejoint l’UMP, d’acter les différences de vue entre les premiers qui veulent la création d’un grand parti centriste avec un candidat centriste à l’élection présidentielle et les seconds qui plaident pour la réunion de la Droite et du Centre dans l’UMP avec un soutien à Nicolas Sarkozy en 2012 (et éventuellement une candidature centriste pour apporter un réservoir de voix à ce dernier).
Gilles de Robien a demandé de dépasser les chapelles centristes «pour construire une cathédrale d'idées». Mais Marc-Philippe Daubresse et Jean-Pierre Raffarin ont estimé que le salut du Centre passait par l’UMP en essayant d’affirmer que la candidature à l’élection présidentielle d’un centriste n’était pas à l’ordre du jour. Faux ont répondu Hervé Morin (Nouveau Centre) et Jean Arthuis (Alliance centriste). Pour le premier, «si la famille centriste a éclaté, c'est parce qu'elle n'a pas su trouver un candidat dans ses rangs pour porter ses valeurs en 1995. La présidentielle permet d'avoir une expression politique et de conserver l'unité d'une famille». Quant au second, il a jugé qu’une candidature centriste en 2012 serait «cohérente» tout en estimant que si Jean-Louis Borloo était le candidat, «il y aurait alors deux candidats UMP à la présidentielle»...
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