A l’initiative de Barack Obama, les élus démocrates et républicains se sont réunis avec le Président des Etats-Unis, jeudi 25 février, pour tenter de rapprocher leurs points de vue sur la réforme nécessaire – tout le monde en convient – du système d’assurance santé du pays. Retransmis en direct à la télévision, cette rencontre de sept heures n’a pas permis, comme le supposaient les commentateurs, de trouver des terrains d’entente. Barack Obama avait fait de nombreuses concessions mais les républicains désiraient que l’on abandonne carrément son plan pour en élaborer un autre, une demande qui ne pouvait évidemment pas être prise en compte par la Maison Blanche au risque de démontrer la faiblesse du président et la reconnaissance des critiques virulentes de l’extrême-droite républicaine concernant les mesures qu’il contient.
Du coup, ces échanges «bipartisans» ouvriront sans doute la voie à un vote du Sénat sur son texte primitif par le biais d’une procédure dite de «réconciliation» qui permet de contourner le blocage des élus républicains par la procédure du «filibustering» exigeant pour la contrecarrer le vote de soixante sénateurs (les démocrates ne pouvant plus compter que sur 59 voix depuis leur défaite dans le Massachusetts). La procédure de la réconciliation qui ne demande qu’une majorité simple de 51 voix (sur 100 sénateurs), déjà mise en œuvre de maintes fois et notamment par George W Bush, est le plus souvent utilisée dans le domaine budgétaire.
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