L’Alliance Centriste avait déclaré vouloir se positionner au centre-centre de l’échiquier politique afin de pouvoir réunir les deux branches de l’ancienne UDF qui penchaient, pour l’une, à gauche (Mouvement démocrate) et, pour l’autre, à droite (Nouveau Centre). Or, Jean Arthuis, son président, a récemment tenu une réunion avec deux partis libéraux dont l’un est au centre-droit, le Parti libéral démocrate, et l’autre à droite, Alternative libérale, afin, selon le communiqué de presse commun, «de réfléchir à la mise en place de groupes d’études thématiques pour les prochaines élections régionales». Car, précise le texte, «les trois mouvements politiques se rejoignent en effet sur plusieurs sujets, dont la réforme des collectivités locales et la réduction de la dette publique». Cette convergence les a ainsi incités à «mettre en commun les efforts de chacun pour défendre les valeurs humanistes, libérales, sociales et européennes qui fondent leur engagement respectif». Si un tel rapprochement devait se confirmer, notamment par des listes communes aux prochaines élections régionales de 2010, l’affirmation par l’Alliance Centriste de sa position centrale au sein de la mouvance centriste deviendrait difficile à justifier politiquement.