Réunissant son parti pour évoquer les prochaines élections régionales, Jean Arthuis a estimé que l’Alliance Centristes ne présenterait des candidats lors de ce scrutin que «si nous avons quelque chose à dire, si nous avons une vraie valeur ajoutée». Il a indiqué, par ailleurs, que l’Alliance Centriste constituerait les listes ouvertes à tous les Centristes qui souhaiteraient une union de tous les partis se réclamant du Centre pour les régionales et au-delà. De même, il s’est félicité de voir de nombreux membres du Mouvement démocrate et du Nouveau Centre rejoindre l’Alliance Centriste.
Par ailleurs, il est revenu sur l’affaire de l’élection d’un sénateur du Mouvement démocrate à la tête du groupe Union centriste au Sénat, élection qui a déclenché la colère d’Hervé Morin, président du Nouveau Centre. Il a expliqué pourquoi l’Alliance Centriste avait soutenu un sénateur du Mouvement démocrate, Nicolas About, pour le poste de président du groupe Union centriste à la haute assemblée plutôt que le sénateur Nouveau Centre, Jean-Léonce Dupont. Selon lui, c’était la meilleure façon de permettre au Centre de garder la présidence de la commission des Affaires sociales dont Nicolas About devait démissionner avant de prendre la tête de l’Union centriste, libérant la place de président de la commission à Muguette Dini, membre de l’Alliance Centriste. De plus selon Jean Arthuis, il était très important que Jean-Léonce Dupont, candidat Nouveau Centre, demeure vice-président du Sénat pour que le Centre pèse sur les ordres du jour. En devenant président du groupe Union centriste, il aurait du abandonner cette vice-présidence qui aurait été certainement perdue pour le Centre. Enfin, il a affirmé que la cohésion du groupe Union centriste n’avait pas été ébranlée par cette affaire, ni par l’appel à l’autonomie des sénateurs Nouveau Centre par Hervé Morin à la suite de l’échec de Jean-Léonce Dupont.