Le Parti républicain est en crise et sa radicalisation dans les premiers mois de la présidence Obama inquiètent les centristes du parti qui ont de plus en plus de mal à se faire entendre et qui sont marginalisés depuis les deux présidences de George W Bush. La récente défection d’un Républicain centriste au Sénat, Arlen Specter, sénateur de Pennsylvanie, a ouvert le débat au sein du «Grand Old Party». Certains analystes rappellent que l’aide progressiste des Républicains a depuis longtemps disparu, depuis le départ de Theodore Roosevelt dans les années 1900 du parti pour se présenter sous la bannière du Parti progressiste et que, depuis, les Républicains sont à droite. D’autres estiment qu’il faut refonder le centre du Parti républicain mais pas avec les Républicains libéraux de la côté Est qui ne seraient que des Démocrates liés au Parti Républicain par des traditions souvent familiales mais avec une nouvelle génération plus proche des thèmes défendus actuellement par le parti. D’autre enfin veulent que la place de ces centristes historiques soit renforcée et servent à reconquérir un électorat qui estime que les Républicains sont désormais trop à droite, plus du tout en phase avec la majorité des Américains.