Selon le baromètre Opinionway pour Le Figaro, RTL et TF1, la liste de la Majorité présidentielle conduite par l’UMP avec le Nouveau Centre sont en tête des intentions de vote en Ile-de-France, avec 29% devant celle du PS à 18%. En troisième position, on trouve la liste des Verts à 13% puis celle du Mouvement démocrate avec 12% des intentions de vote.
(Sondage réalisé les 25 au 27 mai auprès d'un échantillon de 1014 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus et inscrites sur les listes électorales de la circonscription Ile de France / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)
Dans une interview au quotidien Le Figaro, François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre à l’Assemblée nationale, revient sur les relations difficiles entre le Nouveau Centre et l’UMP à l’Assemblée nationale mais aussi sur les attaques de François Bayrou contre le Nouveau Centre dans son livre Abus de pouvoir. extraits.
Le Figaro. Vous reprochez régulièrement à Jean-François Copé de ne pas vous considérer comme un partenaire à part entière de la majorité. Sur quels faits concrets vous fondez-vous ?
François Sauvadet. La question n'est pas de savoir si je m'entends bien ou mal avec Jean-François Copé. C'est un problème politique qui est posé. Il faut que le président du groupe UMP prenne rapidement conscience que le fonctionnement de la majorité à l'Assemblée nationale n'est pas équilibré. Ce n'est sans doute pas facile de gérer un groupe parlementaire de 317 membres, mais c'est son job! Jean-François Copé parle souvent de coproduction législative, je l'invite à la mettre en œuvre entre les groupes UMP et Nouveau Centre. Le président de la République a voulu une majorité ouverte. Il faut qu'elle vive. Le débat n'est pas achevé dans la majorité quand les luttes intestines au sein du groupe UMP sont résolues.
Comment réagissez-vous au dernier livre de François Bayrou «Abus de pouvoir» ?
Je suis scandalisé par l'expression qu'il a utilisée, quand il a qualifié notre choix de participer à l'action du gouvernement de «faiblesse des faibles». Est-ce qu'il existerait des hommes politiques «forts» comme lui, qui se réfugieraient dans le refus permanent, et des «sous hommes» ? Je lui pose la question. Que François Bayrou nous lâche un peu les baskets, et qu'il s'occupe de ses nouveaux amis de gauche ! Nous, nous sommes dans l'action avec le président de la République et le gouvernement, et c'est cela qui compte à mes yeux.
Selon le baromètre Opinionway pour Le Figaro, RTL et TF1, les listes de la Majorité présidentielle conduites par l’UMP avec le Nouveau Centre sont en tête des intentions de vote, avec 26% devant celles du PS à 20%. En troisième position, on trouve les listes du Mouvement démocrate avec 13% des intentions de vote.
(Sondage réalisé les 25 au 27 mai auprès d'un échantillon de 5.581 personnes, constitué de 7 échantillons représentatifs de la population de 18 ans et plus et inscrite sur les listes électorales de chaque eurocirconscription de métropole / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)
Selon un sondage TNS-Sofres Logica pour Le Monde, France Télévisions et Radio France, les listes de la Majorité présidentielle conduites par l’UMP avec le Nouveau Centre sont en tête des intentions de vote, avec 26% devant celles du PS à 19%. En troisième position, on trouve les listes du Mouvement démocrate avec 14% des intentions de vote.
(Sondage réalisé les 25 et 26 mai auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes, représentatif de l'ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)
Pour remplacer le départ du juge Souter de la Cour suprême, Barack Obama a porté son choix sur une femme hispanique, Sonia Sottomayor. Juge reconnue pour ses grandes capacités juridiques, elle se situe sur une ligne politique qualifiée de centriste par la presse américaine et possède une vision bipartisane de son action. Modérée, elle n’en est pas moins déjà fortement critiquée par l’aile droite et d’extrême droite du Parti républicain qui veut essayer de redonner un coup de fouet à son combat en s’opposant à cette nomination (le Congrès doit avaliser cette nomination), ce qui va lui permettre une exposition importante dans les médias puisque toute nomination à la Cour suprême des Etats-Unis est un événement très important de la vie politique du pays, notamment depuis que les conservateurs et les ultraconservateurs ont en fait leur objectif premier depuis l’ère Reagan afin de bloquer toutes les réformes politiques, sociales et économiques centristes et libérales par la nomination de juges très conservateurs et très marqués à droite comme le chef de la Cour suprême nommé il y a peu par George W Bush.