Site politique sur le Centre et le Centrisme
vendredi 30 janvier 2009
Editorial d'Alexandre Vatimbella. L’échec actuel d’un Centre indépendant
jeudi 29 janvier 2009
Actualités – Etats-Unis
La remplaçante d’Hillary Clinton au Sénat est une centriste
Kirsten Gillibrand, la remplaçante d’Hillary Clinton, la nouvelle secrétaire d’Etat, au Sénat des Etats-Unis, est le plus jeune sénateur des Etats-Unis avec ses 42 ans. C’est aussi une centriste, ancienne Représentante jusqu’à présent d’une circonscription rurale de l’Etat de New York traditionnellement républicaine. Ainsi, si elle s’est fait connaître par ses positions conservatrices, notamment sur la possession d’armes à feu, l’imposition de l’anglais comme seule langue officielle et contre le plan de sauvetage de Wall Street, elle est aussi favorable à l’avortement et a voté le retrait des troupes d’Irak.
Actualités – France
Valérie Létard préfère les régionales aux européennes pour mettre en valeur le Nouveau Centre
Dans une interview au quotidien Le Figaro, Valérie Létard, secrétaire d'État à la Solidarité et vice-présidente du Nouveau Centre, revient sur son refus d’être tête de liste aux prochaines élections européennes sur une liste d’union de la majorité présidentielle et de son envie de se présenter aux élections régionales à la tête d’une liste autonome du Nouveau Centre
Valérie LÉTARD. - J'ai toujours dit que cette décision serait un choix partagé. Et c'est ce qui est arrivé puisque c'est une décision que j'ai prise en accord avec le président de la République et les responsables du Nouveau Centre. À chaque fois que j'ai évoqué ce sujet, j'ai toujours fait valoir ma position personnelle du fait de mes mandats actuels et la meilleure option stratégique pour la majorité. Et voilà pourquoi je ne serai pas candidate à cette élection. Dominique Riquet, le maire UMP de Valenciennes que je connais très bien puisque je préside la communauté d'agglomération, conduira la liste de la majorité.
Pourquoi n'êtes-vous pas candidate ?
Même si le débat européen me passionne, je ne peux pas me présenter devant les électeurs cette année alors que je me sens plus légitime et plus utile à la majorité en m'engageant pour les régionales de 2010 dans le Nord-Pas-de-Calais. C'est un combat que j'ai déjà mené. Je suis persuadée que l'occasion me sera donnée de battre la majorité socialiste l'année prochaine. L'UMP est en train de désigner ses chefs de file pour les régionales. Le Nouveau Centre va faire de même. Et aujourd'hui je suis candidate à l'investiture de mon parti pour la région.
Nicolas Sarkozy a-t-il été difficile à convaincre ?
Non, vraiment pas. Je n'ai jamais été en conflit avec le président de la République sur cette question. Il a bien conscience de mon souhait et il a bien compris mes intentions.
Votre parti est favorable a des listes communes aux européennes, mais l'UMP a présenté samedi ses têtes de file. Il n'y aura donc pas de tête de liste centriste ?
La composition des listes communes de la majorité n'a pas commencé. Mais quoi qu'il arrive, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de tête de liste du Nouveau Centre qu'il n'y aura pas d'élus. Notre parti est encore jeune et les échéances européennes étaient les premières élections nationales depuis notre refondation. Soyez-en sûr, nous saurons faire valoir notre sensibilité européenne, même au sein de listes communes à la majorité.
Votre parti sera-t-il mieux préparé pour les régionales ?
Dans plusieurs régions, il y aura de vrais challenges que le Nouveau Centre est le plus à même de relever. Nous serons donc prêts.
© 2009 Le Figaro
mercredi 28 janvier 2009
Actualités – France
Jean-Michel Baylet choqué par l’attitude de François Bayrou
Jean-Michel Baylet, patron du Parti radical de gauche (PRG), s'est dit "choqué" par le refus du président du Mouvement Démocrate, François Bayrou, de faire des listes communes avec lui pour les élections européennes, apprend-on lundi 26 janvier. Il envisage de faire alliance avec le PS pour le scrutin de juin 2009.
"Bayrou a fermé la porte de manière violente avant même que nous ayons pu en parler. Je le regrette. Son comportement m'a choqué", affirme Jean-Michel Baylet dans un entretien au quotidien Le Figaro.
"Pourtant, ajoute-t-il, il ne s'agissait en aucun cas de fusionner nos deux formations, très différentes et même souvent opposées de par l'histoire, le courant chrétien-démocrate de l'UDF et le courant républicain laïque du PRG. Mais de voir si, à l'occasion des Européennes, nous aurions pu faire un bout de chemin ensemble".
Début janvier, François Bayrou avait implicitement écarté l'hypothèse de listes communes aux européennes avec les radicaux de gauche, soulignant que la "condition préalable" à un regroupement était "l'indépendance" vis-à-vis de l'UMP et du PS. Or le PRG fait généralement alliance avec le Parti socialiste aux élections.
Quand aux relations avec le Parti radical valoisien, il explique : «nous échangeons et constatons certaines convergences. En particulier sur l’Europe ».
Sur l’éventuelle fusion du groupe radical et du groupe centriste au Sénat, il estime que « la prochaine majorité sénatoriale se jouera au centre : centre gauche et centre droit. (…) Le RDSE et le groupe centriste seront donc déterminants. Tout naturellement cela nous amènera à avoir des contacts. Il est exact que l’éventualité de la fusion a été évoquée ces derniers temps. J’y suis personnellement favorable. »
Actualités – Liban
Le Liban est en plein débat sur le centrisme
L’ancien Premier ministre libanais Nagib Mikati a répondu hier aux propos du ministre Mario Aoun, qui avait déclaré dans une intervention télévisée que «le président Mikati, Nehmat Frem, le député Michel Murr et M. Edmond Gharios ne sont pas indépendants, qu’ils appartiennent au 14 Mars et ne peuvent prétendre former ce qu’ils appellent un bloc centriste». «Chacun peut dire ce qu’il veut en principe, mais il semble que le ministre ait confondu les choses, comme d’autres qui ne distinguent pas entre le centrisme comme choix national, et un bloc centriste consistant en un projet d’alliances électorales, a expliqué Nagib Mikati dans son communiqué. Il faut donc mettre les choses au point. Le centrisme que j’ai adopté dans mon parcours politique est un mode de vie qui ne répond pas aux impératifs de la majorité et de la minorité. C’est un choix national, à l’instar des choix pris par d’autres parties. Il est indispensable de respecter ceux qui ont des opinions différentes, et il n’est pas logique de classer les Libanais en deux seules catégories politiques antagonistes, parce que le Liban est riche de sa diversité religieuse, culturelle, intellectuelle et politique également. Est-ce que le but est de mettre fin à cette diversité ? »