Dans le nouveau Sénat, les centristes sont un de moins
La droite dispose désormais d'une majorité réduite au Sénat, où le groupe UMP, fort de 151 membres, a perdu neuf sièges. Les sénateurs avaient jusqu'à jeudi pour s'inscrire dans les groupes. Ils sont 343 depuis le renouvellement par tiers des effectifs le 21 septembre, scrutin qui a vu les socialistes gagner plus d'une vingtaine de sièges. La Haute assemblée compte désormais douze membres de plus.
La majorité absolue est donc de 172. Il faut au minimum 15 élus pour pouvoir constituer un groupe. Le groupe UMP, qui ne disposait plus de la majorité absolue depuis le précédent renouvellement de 2004, compte 151 membres, contre 160 précédemment, sous la présidence de Henri de Raincourt.
Le groupe de l'Union centriste (UC), présidé par Michel Mercier, qui rassemble des membres du Nouveau Centre (NC, majorité présidentielle) et les élus du Mouvement démocrate sans parler des fidèles à l’ex-UDF, compte désormais 29 élus contre 30 précédemment.
Les effectifs du groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), présidé par le radical de gauche Yvon Collin, restent inchangés avec 17 sénateurs : dix élus de gauche, dont les radicaux de gauche et Jean-Pierre Chevènement, et sept élus du centre-droit.
Le groupe socialiste rassemble désormais 116 élus contre 95 avant le 21 septembre. Il est présidé par Jean-Pierre Bel. Le groupe communiste, républicain et citoyen (SRC), présidé par Nicole Borvo, conserve ses 23 élus. Les non-inscrits passent de 6 à 7, la quasi-totalité étant des "divers droite".