L'ex-démocrate Joe Lieberman a pris la parole à la Convention républicaine à Saint Paul (Minnesota), juste après les discours de George W. Bush, depuis Washington et de l'ancien candidat républicain à la présidence américaine, Fred Thompson. Tout en se décrivant comme un démocrate, Joe Lieberman a affirmé soutenir le candidat à la présidence américaine du 4 novembre, John McCain, "parce que l'avenir du pays dépasse l'enjeu partisan". L'ancien colistier d'Al Gore, le candidat démocrate à la présidentielle de 2000, a parlé pendant 20 minutes de l'amitié qu'il partage avec John McCain, suscitant des cris d'enthousiasme dans la salle. "Je suis ici, parce que toute la vie de John McCain témoigne d'une grande vérité: être démocrate ou républicain est important, mais cela ne le sera jamais plus que d'être américain." Il a ajouté: "ce soir, je vous demande, peu importe que vous soyez indépendant, démocrate reaganien ou démocrate clintonien, ou encore tout simplement un démocrate: cette année, lorsque vous voterez pour le président, votez pour la personne qui, selon vous, sera la meilleure pour le pays, pas pour le parti auquel il vous est arrivé d'appartenir". Le sénateur devenu indépendant du Connecticut a dit de Barack Obama qu'il était "un jeune sénateur talentueux et éloquent, qui peut faire de grandes choses pour notre pays, dans les années à venir, mais l'éloquence ne peut se substituer aux actes, en ces temps difficiles". "C'est pour cela que le ticket McCain-Palin est le vrai ticket du changement cette année."
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mercredi 3 septembre 2008
Actualités du Centre. France - Selon Hervé Novelli, « réformateurs et centristes doivent se rapprocher»
Voici des extraits d’un interview d’Hervé Novelli, député UMP et président des Réfomateurs, donné au Figaro dans lequel il prône un rapprochement avec les centristes et parle de ses bonnes relations avec Hervé Morin, le président du Nouveau Centre.
-Les libéraux de l'UMP se retrouvent-ils dans l'action du gouvernement ?
Sous la précédente législature, nous étions minoritaires dans la majorité. Depuis son élection, Nicolas Sarkozy a mené la politique de réformes qu'il avait promise et dont les éléments marquants font partie du patrimoine politique des Réformateurs. Je pourrais citer l'exonération des sommes investies dans les PME par les contribuables assujettis à l'ISF, la réforme du crédit impôt-recherche ou encore la réforme des 35 heures par le dialogue dans l'entreprise, que je préconisais dans mon rapport parlementaire de 2004. Mais il faut continuer et accentuer les efforts.
-Quelles sont les priorités des Réformateurs ?
Dans cette phase deux du mandat présidentiel qui s'ouvre, notre objectif sera de tenir le cap des réformes et de la cohérence gouvernementale, pour que tous les efforts se concentrent sur le rétablissement de la compétitivité de notre pays. La démarche des Réformateurs se veut résolument constructive. Le rééquilibrage des institutions, qui a fait l'objet de nombreux colloques des Réformateurs dès 2003 avec le centriste Hervé Morin ou le socialiste Arnaud Montebourg, va nous permettre de proposer nos options au Parlement, le lieu de la respiration démocratique, et notre terrain de prédilection.
-À condition de trouver des relais au sein de la majorité…
J'ai décidé, avec mon ami Hervé Morin, président du Nouveau Centre, de créer une coordination entre les députés centristes et Réformateurs. Ce rapprochement est justifié par l'histoire, mais surtout par des options communes comme la conviction que l'entreprise est le moteur de la croissance, l'exigence de la réforme de l'État ou, encore, la volonté de réduire les déficits publics. Options qui sont d'ailleurs également partagées par les députés de l'UMP, au-delà des 108 parlementaires qui ont adhéré aux Réformateurs. Dès la prochaine session, des amendements, des propositions de loi ou de mesures de contrôle du gouvernement porteront notre marque commune.
Propos recueillis parJudith Waintraub
© 2008 Le Figaro
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielles 2008 – Convention du Parti républicain John McCain voulait un colistier plus centriste que Sarah Palin réputée très conservatrice
Ce n'est pas la seule histoire à faire surface. La campagne McCain elle-même a indiqué que le mari de Mme Palin, Todd, avait été arrêté il y a une vingtaine d'années pour conduite en état d'ivresse. Plusieurs médias ont rapporté que Mme Palin a été membre du parti indépendantiste de l'Alaska, un parti réclamant la sécession d'un Etat des Etats-Unis, pendant au moins deux ans au début des années 1990. Cette année encore, Mme Palin a salué, dans un message vidéo, les délégués de ce parti indépendantiste à l'occasion de leur congrès. Une douzaine de responsables républicains, dont des avocats sont partis lundi pour l'Alaska afin de passer au crible la biographie et le passé de Mme Palin. La gouverneure est par ailleurs sous le coup d'une enquête parlementaire de son Etat sur un supposé délit d'influence. Elle est soupçonnée d'avoir licencié abusivement un responsable de la police locale car, selon l'accusation, ce responsable aurait refusé de licencier un agent de police qui se trouvait être l'ex-beau frère de Sarah Palin. Ce dernier était engagé dans un divorce houleux avec la soeur de la gouverneure. Mme Palin affirme qu'elle n'a pas agi illégalement et a annoncé lundi qu'elle avait embauché un avocat pour la représenter dans cette affaire. Toutes ces affaires ne font pas le bonheur du parti républicain alors qu'il ne restait mardi que 64 jours avant l'élection présidentielle du 4 novembre. Un sondage publié mardi par USA Today donne une avance de sept points (50% contre 43%) au candidat démocrate Barack Obama. Le New York Times a publié mardi le témoignage d'un responsable républicain, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, qui contredit la position officielle des conseillers de M. McCain qui affirment que Sarah Palin a fait l'objet d'un examen approfondi avant d'être choisie comme candidate à la vice-présidence. "Tout s'est fait de façon précipitée à la fin parce que John n'a pas obtenu ce qu'il voulait. Il voulait Joe (Lieberman) ou (Tom) Ridge", affirme ce responsable. Tous deux sont favorables au droit à l'avortement. Or, la droite religieuse qui soutient du bout des lèvres M. McCain, avait averti qu'elle ne tolérerait pas que le sénateur de l'Arizona choisisse une personne favorable au droit à l'avortement.
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